jeudi 28 août 2014

Bilan Chp France Cazaux

Vitesse:
Globalement super le premier jour avec du vent un peu dense et 2/3 au rappel. 
Pas de pusheur 
GV tendue de bordure et assez bordée juste ouvrir les pennons du haut GV 60% du temps chariot en haut.
Bastaque à jaune +/- 5cm.
Naviguer à plat et laisser monter le bateau.

Jour 2:
En difficulté vitesse dans le vent baisse. J’ai trop cherché à naviguer à plat d’assiette et haut. Bien mieux à la fin de journée quand je barre dessous avec de la gite et que je fais avancer le bateau assez chargé et bas. La vitesse donne le cap. Chercher à avoir tout le temps le pennon du haut qui ouvre dans le petit temps. Peut être ouvrir un peu la bordure.

Jour3:
Dans la pluie j’ai perdu mes repères des pennons de chute et je n’étais pas toujours bien bordé. Bilan sur la manche 1 on tombe sur Pillot alors qu’on a un super départ et dans la manche 2 on doit sortir du départ en tête mais j’ai du mal à sentir et faire marcher le bateau.

Général:
Globalement je me suis senti super à l’aise le premier jour. C’est un point fort qu’il faut garder bien appuyé au rappel et chutes tendues.
Portant c’est bien en général pas de soucis et une belle régularité. Chercher à naviguer plus contre gité quand on a l’impression que le spi est bridé, avec Domi et moi sur le bord extérieur du bateau et Gilou dans les haubans.

Je réalise que je n’utilise pas tout le potentiel de réglage du bateau. Je ne joue pas assez sur le pusheur notamment pour fermer le milieu de la chute. De ce fait je dois sans cesse réguler la GV pour éviter qu’elle ne ferme trop en haut. C’est efficace quand le vent est stable mais c’est difficile de faire autre chose. Dés que vent est instable c’est impossible à gérer. Il faut je crois plus charger le milieu de la voile avec le pusheur et naviguer en moyenne plus vrillé de GV. Tu trouves ainsi plus de facilité en conduite et tu n’as jamais de trous.

Manoeuvres:
J’ai trouvé ça super rien à dire.
Marquer les bras de spi pour les phases de largue, avec deux marques une sans bascule de mât et une avec bascule. Peut être les marquer près du taquet plutôt que près du barber. Celui qui débrasse prends la marque à la main avant de choquer et sait ou s’arrêter.

Virement je vais essayer de naviguer avec un fond de Patara de ce fait dans les virements le mât est tenu. On peut peut être imaginer prendre la bastaque fine en priorité juste après le filage de l’écoute je peux remonter mon chariot cela permettrait de sortir du virement avec un foc qui tire bien et ne ferme pas surtout que je suis choqué de GV. Peut être que je charge trop en sortie de virement alors que le plan de voilure n’est pas bien organisé.

Quand on passe derrière un bateau je dois donner l’info si on a besoin de choquer de la grosse de foc ou si la fine suffi.

Peut être essayer de naviguer avec le Palan fin de GV et un réa en moins. Ils font tout ça??? Moins de ficelle plus de finesse de réglage? Plus facile à embraquer.

Départs:
Sur 8 départs on en a pris 6 gagnants. Cela fait parti des choses très positives qui vont nous aider à gagner des régates quand les conditions nous seront plus favorables.
J’appelle gagnant on est dégagé avec de la vitesse et de la possibilité pour soit virer, soit aller à gauche.
Ce sont des départs ou la ligne est neutre ou un peu gauche.
Préparation en bab. Le plus important c’est de réaliser en bab ou on est par rapport à la ligne. Plus le vent est faible plus il faut être près de la ligne après le virement et clair par rapport aux adversaires. Il faut être positionné entre 1:30 et 1:00.
Se battre pour son trou. Utiliser le bateau sous le vent pour bloquer les bateaux qui arrivent derrière. Abattre jusqu’au tableau arrière du bateau sous le vent puis revenir face au vent avec la vitesse accumulée pour refaire son trou. Les 20 dernières secondes on doit être en mouvement lancé foc déroulé et les 10 dernières au près quoi qu’il arrive.

Le danger c’est d’être trop loin de la ligne tot même si on sait ou elle est car il y a des gars au vent qui vont te marcher dessus tu pourras pas les bloquer. Donc même si tu sais que tu es loin de la ligne et que ton timing te permettrait d’attendre pour partir au près, mieux vaut monter pour éviter que des bateaux au vent viennent te pourrir le départ (Pillot dernier jour départ 2 recall).
Quand un bateau t’abat dessus il faut faire comme avec Pillot lofer légèrement et le toucher. De toute façon ton départ est mort tu ne lanceras jamais au moins tu marques le coup et protestes.

2 départs ratés:
Les deux départs sont de même ordre petit temps très gauche et je ne suis pas assez haut et dégagé bab quand je reviens et vire. Même si on lance à 1:00 on ne peut pas pénétrer.
Il faut être beaucoup plus haut en bab quite à empanner au lieu de virer. Peut être se positionner plus tôt dans son trou. Je me souviens des départs de Shuman dans ces conditions ou tout le monde se bat pour le PIN et lui il est milieu de ligne lancé comme une balle avec de la distance par rapport au bateau derrière ce qui lui permet de vibrer direct au gun et partir lancé sur le bon bord.


Tactique:
Le premier jour c’est une bonne journée on aurai pu gagner une manche et faire 3 à la seconde sans quelques petites erreurs.
Second jour: globalement le vent était très différent des conditions de lac habituelles et je ne me suis pas adapté. Si l’on regarde le classement et que l’on enlève la seconde journée on ne doit être pas loin de gagner.
La plus grosse différence était dans la structure des pressions. Les risées étaient invisibles et assez longues. Invisibles et relativement statiques. C’était des plus en pression qu’il fallait traiter comme des bascules persistantes il n’y avait jamais ou pas souvent de retour. Il y avait un côté qui donnait et il donnait jusqu’au bout dans la plupart des cas.
On s’est souvent retrouvé à revenir sur des petits retours du vent mais ce n’étaient que des petits retours et pas le gros de la bascule. Pillot gagne par exemple avec deux manches de 19. Nous notre mauvaise manche c’est 10 Babou je crois que c’est 8. ça veut dire que au milieu de la plupart des près quand on est pas bien on se recentre et on limite la casse, c’est typique un comportement de régatier de lac. Lui il est allé au fond et 2 fois ça n’a pas marché mais peut être que 3 autres fois il est sorti beaucoup mieux que nous. Le fait qu’on enlève 2 manches est aussi un élément à prendre en compte. Il faut prendre globalement plus de risques.

Situation bouée sous le vent:
Pas bien géré une situation avec Baseden ou on est plus vite que lui et je ne peut rien faire que m’engager sous son vent. Il faut arriver dans ces situations avec beaucoup de vitesse et un peu moins près des bateaux qui précèdent ce qui permet de pourvoir choisir le moment ou tu te mets au vent.

Stratégie matos:
On en a brièvement discuté mais voici (sans connaître ton budget) comment j’aborderai la saison prochaine. Cela va bien sur dépendre du nombre de jours de nav et de régate que l’on peut faire. Si on navigue pas ou peu avant juin 1 set suffira largement. Je suis quand même alerté par ce que me dit Babou concernant notre voile et ce qu’il pense de la voile de Scarlet. Il ne faudrait pas passer à côté de qque chose. Idem pour Baseden qui me dit que sa nouvelle voile c’est je jour et la nuit.

L’idéal serait d’arriver avec un jeu de voile neuf au mondial l’année prochaine et ces voiles ne doivent pas avoir navigué sur des gros championnats mais plutôt en speed test sur des régates ou manches choisies (pour la GV) et à entraînement sans virements pour le foc. Tu rodes tes voiles mais tu ne les détruis pas. C’est moins vrais pour la GV et encore moins vrais pour le spi. J’aime bien naviguer longtemps avec un spi qui pour moi ne fatigue pas. Celui que l’on a me parait super et je ne vois personne traverser la flotte. 
Pour faire ça l’idéal c’est faire l’acquisition de 2 jeux de voiles (foc et GV) tu les essais te tu choisis le meilleur pour la fin et tu navigues avec le second sur les régates de préparation. Comme ça tu navigues avec le même type de voile et quasi la même usure et tu n’es pas surpris quand tu sors ta voile neuve le jour ou ça compte. Il faut peut être aussi garder une petite enveloppe pour réagir s’il y a un truc qui arrive tard sur le marché et qui a l’air de faire la différence.
Ce stock de voile te permet après l’objectif de finir la saison et commencer la suivante avec du matériel frais ou de vendre.

Entraînement fin de saison:

J’aimerai si possible pouvoir faire 2 après midi de nav contre Babou à Cazaux avant la Drag’s Cup. C’est pour moi indispensable. j’ai toujours le sentiment de redécouvrir le bateau chance fois que je remonte dessus après deux mois d’arrêt et je pense pouvoir faire un bien meilleur job avec juste un peu plus de temps sur l'eau.

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